Publié dans Société

Soarano-Behoririka - Les marchands envahissent les rues 

Publié le mardi, 19 mars 2024

La gabegie revient. Bien que le bazar de Noël et de fin d’année ait été terminé depuis plusieurs mois, les marchands ambulants occupent encore les rues reliant Soarano et Behoririka, autant que l’axe situé entre Analakely et Soarano, devant la Circonscription scolaire (CISCO) de Tanà-ville. Le pire, c'est le fait que ces marchands étalent leurs marchandises dans toute l’étendue de la rue, si auparavant ils n’occupaient que seulement une partie des trottoirs. Même les clôtures et les barrières pour les piétons sont devenues des accroches pour les sacs, vêtements et chaussures. Ils ont profité d’une libération de l'endroit durant les fêtes de fin d’année et n’ont jamais plié leurs bagages depuis. 

Ces commerçants ambulants reviennent tous les jours sur les lieux et leur nombre ne cesse de se multiplier. Par conséquent, les passants sont contraints de marcher au beau milieu de la rue, sans parler des bousculades causées par les milliers de piétons qui y passent tous les jours, des vols à la tire, des embouteillages monstres puisque ces axes ne comportent plus qu’un simple couloir. Par conséquent, le chemin ne cesse de se rétrécir. Les camions de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et la Police municipale viennent régulièrement pour une patrouille. Dès qu'ils arrivent, les marchands ambulants fuient pour y revenir peu de temps après.

Selon une explication, la majorité de ces commerçants ambulants sont des anciens occupants du trottoir situé devant l’Institut d’hygiène social à Analakely, tandis que d'autres ont rejoint les lieux après la nomination de l’ancien maire de la Capitale dans un autre poste. Ce dernier qui a été très ferme quant à l’assainissement du centre-ville, n'a pas cédé au caprice de ces marchands ambulants. 

Outre la construction de nouveaux marchés et l’assainissement au niveau de la Capitale, il est encore difficile de maîtriser l’envahissement des commerçants ambulants. D’une part, beaucoup d’entre eux ne veulent pas intégrer le secteur formel. Et de l’autre, ces derniers ne respectent pas les compromis. Mis à part un assainissement de masse et les sanctions, une part de responsabilité revient à la population tananarivienne et aux consommateurs pour redorer l’image de la ville. Il suffit de ne plus faire des achats qu’à l’intérieur des marchés publics.

 

Anatra R.

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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